Questions?
Vous avez des questions sur l'articulation de la hanche, du genou ou de l'épaule? Dans le lexique, nous expliquons tous les termes techniques liés au sujet. Vous trouverez ci-dessous des réponses aux questions fréquemment posées. Vous n'avez pas trouvé ce que vous recherchiez? Alors n'hésitez pas à nous contacter.
Foire aux questions
De nos jours, la mise en place d’une prothèse de genou est une opération de routine qui dure environ 1 heure.
La durée du séjour dépend en grande partie de votre état général de santé. Préparez-vous à rester d’1 à 2 semaines. Votre médecin pourra vous donner des informations plus précises.
Votre sortie de l’hôpital est normalement suivie d’un séjour de rééducation. Ensuite, vous devrez encore attendre de 4 à 6 semaines durant lesquelles vous effectuerez des séances de kinésithérapie. Si vous exercez un travail, la reprise de votre activité professionnelle va dépendre de vos travaux quotidiens : vous serez plus vite prêt à travailler si vous êtes souvent assis et si vos chemins sont courts que si vous devez effectuer des travaux de force.
Normalement, vous pouvez quitter le lit le premier ou le deuxième jour après l’opération. Le troisième jour, vous apprendrez à marcher avec des béquilles ou avec d’autres équipements médicaux. D’une part, vous évitez ainsi une mauvaise mise en charge de l’articulation du genou opéré et d’autre part, vous allez vous sentir plus sûr. La plupart des patients peuvent marcher sans béquilles six à huit semaines après l’opération.
Les facteurs tels que les sollicitations physiques, la qualité de vos os, votre mode de vie et notamment votre poids influent sur la longévité de la prothèse. Les registres nationaux des prothèses articulaires ainsi qu’un certain nombre d’études révèlent que 10 ans après l’implantation d’une arthroplastie du genou, plus de 90% des patients n’ont toujours pas besoin d’une révision (remplacement de l’articulation artificielle ou de certains composants). Chez les patients porteurs d’une endoprothèse de genou unicondylienne, cette valeur est légèrement inférieure à 90%.
Informez votre médecin des métaux qui déclenchent chez vous une réaction allergique. Si vous possédez un passeport d’allergie, donnez-le lui. En règle générale, les matériaux utilisés pour les implants et les revêtements ne déclenchent que très rarement des allergies. Il est rarement nécessaire de recourir à des solutions particulières.
Il est indispensable que vous vous présentiez aux examens de contrôle même si vous n’avez plus de douleur. Votre spécialiste peut ainsi suivre la rééducation et reconnaître des complications suffisamment tôt. Plusieurs examens de contrôle auront lieu dans la première année après l’opération. Puis, ces examens seront nécessaire une fois par an, puis tous les deux ou trois ans. Votre médecin déterminera l’intervalle idéal.
La décision d’implanter une prothèse dépend en dernier lieu du patient. Vous devriez discuter cette éventualité en toute confiance avec votre spécialiste. Les facteurs suivants doivent influencer votre décision :
a) Lors des examens et des radiographies, votre spécialiste a constaté une arthrose avancée du genou;
b)Les douleurs restreignent tant votre qualité de vie qu’il vous est difficile de faire face à votre quotidien. La distance que vous pouvez parcourir en marchant et votre mobilité sont significativement réduites;
c) Les méthodes alternatives de traitement (p. ex. physiothérapie) n’ont plus du succès;
d) Vous dépendez de la prise permanente de médicaments. Cependant, ceux-ci ne suffisent plus même lorsque les doses en sont augmentées. Si ces facteurs s’appliquent à votre cas, vous devriez envisager une opération quel que soit votre âge.
Si les conditions susmentionnées ne s’appliquent pas à votre cas, nous vous conseillons de retarder l’opération et de chercher d’autres méthodes de traitement non opératoires.
En Europe, on implante en moyenne 550'000 prothèses de hanche et 230'000 prothèses de genou par an. De nos jours, l’opération est une intervention de routine. Cependant, on ne peut jamais entièrement exclure les risques tels que les hématomes, les allergies aux médicaments, les phlébites, les embolies ou les infections. Les mesures préventives telles que l’administration de médicaments, la physiothérapie, etc., restreignent en grande partie ces risques. Votre médecin vous informera en détail sur ce sujet.
De nos jours, on n’utilise les poches de sang que lorsque le patient perd beaucoup de sang pendant l’opération. Grâce à d’excellents contrôles, le risque d’être infecté par la transmission d‘agents pathogènes est très minime lors de la transfusion sanguine classique. Si vous restez sceptique, il vous est toujours possible de faire un don de sang autologue. Cela signifie que des prélèvements de votre sang seront effectués pendant un certain temps avant l’opération et qu’il sera conservé.
De nos jours, la majorité des cliniques ont la possibilité de capter le sang par les drains mis en place pendant l’opération, de le « nettoyer » dans une machine spéciale et de le retransfuser au patient. Ainsi, le don de sang autologue n’est souvent plus nécessaire. Néanmoins, si vous désirez tout de même un don de sang autologue, votre médecin traitant examinera si vous êtes en mesure de le faire. Certaines maladies, par exemple celles du coeur ou des organes qui produisent le sang, peuvent restreindre le don de sang autologue. Donnez votre sang assez tôt, afin que votre corps ait le temps de reproduire suffisamment de globules rouges. Votre médecin vous informera de la date la plus favorable et prendra les mesures
nécessaires.
Vous ne devriez vous mettre au volant que quand vous vous sentez capable de conduire. Vous en portez la responsabilité! Il est recommandé de consulter le spécialiste traitant au préalable. La plupart des patients peuvent conduire après 3 à 5 mois. Cela peut toutefois varier individuellement. Ne conduisez jamais sous l’influence de sédatifs!
Vous ne devriez pas trop fléchir les genoux pendant les six à douze premières semaines après l’opération, afin d’éviter une irritation articulaire ou une sensation de tension. Sinon, rien ne s’oppose aux rapports sexuels. Votre médecin répondra à toute question supplémentaire sur le sujet.